Du vin en bateau
Samedi dernier, je me suis rendu à un cours d'oenologie à Bordeaux pour apprendre à mieux comprendre les vins. Le sujet m'a toujours paru un peu obscur et mystérieux, et je dois admettre que j'ai toujours fait semblant de comprendre ce qu'on me disait, dès lors qu'on me parlait des qualités d'un vin (ce qui a parfois donné lieu à des situations cocasses, mais c'est une autre histoire). L'expérience s'est révélée très différente de ce que j'avais imaginé. A bien y réfléchir, c'est assez comique, même. J'imaginais que la dégustation se déroulerait au fond d'une cave pleine de bouteilles poussiéreuses. J'aurais pourtant dû prévoir que les cours d'oenologie ne rencontreraient pas un grand succès, si tel était le cas ! Le lieu était (évidemment) lumineux et sans la moindre trace de poussière. J'avais également un autre cliché en tête : je redoutais un peu que les participants soient des experts cacochymes, et que je n'y sente pas à l'aise. Mais tous les âges étaient en fait présents, et nous avons tous discuté sans qu'il y ait la moindre barrière d'âge. Bref, le cours n'a pas été déplaisant du tout, d'autant qu'il regorgeait de conseils utiles. L'oenologue nous a notamment appris les différentes étapes dans une dégustation (l'oeil, le nez, la bouche). Après une petite formation théorique, nous avons attaqué la dégustation. Déguster dans un cours, ça ne ressemble en rien à la manière dont la plupart des gens dégustent leur vin. Il faut tout d'abord regarder sa robe, qui offre des informations précieuses. On s'initie également au fait de le sentir, et on se surprend d'ailleurs à discerner des odeurs curieuses. Par exemple, des fragrances de fruits exotiques dans le vin, vous y croyez ? C'est pourtant une odeur que j'ai pu sentir dans un vin rouge. Pour cette dégustation, nous avons expérimenté une dégustation à l'aveugle. Cela ne consiste pas à goûter le vin dans le noir, comme on pourrait l'imaginer, mais à dissimuler l'étiquette de la bouteille (boire le vin dans le noir poserait certains problèmes). Bref, une bonne expérience, au final. Si vous avez vous aussi quelques lacunes dès qu'il s'agit de vin, c'est une expérience que je vous préconise. Loin des clichés communs, ce cours d'oenologie était vraiment convivial et attrayant. Plus d'information est disponible sur le site de l'agence organisatrice de ce cours d'oenologie à Bordeaux. Suivez le lien.
Les hôpitaux de proximité s’organisent avec la ville pour la prise en charge des soins non programmés
Les hôpitaux de proximité sont définis par une activité de médecine inférieure à 5 500 séjours par an et par l’absence d’activité de chirurgie et d’obstétrique. Le territoire desservi correspond à un temps de trajet routier en automobile de 20 minutes autour de l’établissement. Les hôpitaux de proximité répondent en priorité aux besoins d’une population vulnérable, en particulier les personnes âgées et celles en situation de précarité qui doivent être hospitalisées près de leur domicile. Ils assurent également une offre de premier recours dans les territoires ruraux ou à faible densité de médecins généralistes. L’hôpital de proximité est positionné à la jonction entre le premier recours, le second recours et le médico-social. Dans les hôpitaux de proximité, l’exercice mixte ville-hôpital est encouragé afin de favoriser la prise en charge globale et continue des patients. L’exercice mixte concerne aussi bien des médecins ayant une activité libérale dans un cabinet en ville ou en structure d’exercice coordonné et qui exercent également au sein de l’hôpital de proximité, que les médecins salariés des centres de santé mis à disposition auprès de l’hôpital de proximité. En 2016, il existait 243 hôpitaux de proximité, dont 64 % étaient d’anciens hôpitaux locaux, 28 % des centres hospitaliers et 8 % d’autres établissements de santé. Les hôpitaux de proximité ont un rôle de premier avis médical en orientant le patient vers la structure ou le professionnel de ville indiqué (offre de ville, établissement de santé de deuxième recours, structure d’exercice coordonné). Certains hôpitaux de proximité accueillent des structures d’exercice coordonné (maisons de santé et centres de santé) dans leurs locaux ou dans des locaux attenants. Ceci favorise l’élaboration et la mise en œuvre d’un projet médical commun.