Les hôpitaux de proximité s’organisent avec la ville pour la prise en charge des soins non programmés
Les hôpitaux de proximité sont définis par une activité de médecine inférieure à 5 500 séjours par an et par l’absence d’activité de chirurgie et d’obstétrique. Le territoire desservi correspond à un temps de trajet routier en automobile de 20 minutes autour de l’établissement. Les hôpitaux de proximité répondent en priorité aux besoins d’une population vulnérable, en particulier les personnes âgées et celles en situation de précarité qui doivent être hospitalisées près de leur domicile. Ils assurent également une offre de premier recours dans les territoires ruraux ou à faible densité de médecins généralistes. L’hôpital de proximité est positionné à la jonction entre le premier recours, le second recours et le médico-social. Dans les hôpitaux de proximité, l’exercice mixte ville-hôpital est encouragé afin de favoriser la prise en charge globale et continue des patients. L’exercice mixte concerne aussi bien des médecins ayant une activité libérale dans un cabinet en ville ou en structure d’exercice coordonné et qui exercent également au sein de l’hôpital de proximité, que les médecins salariés des centres de santé mis à disposition auprès de l’hôpital de proximité. En 2016, il existait 243 hôpitaux de proximité, dont 64 % étaient d’anciens hôpitaux locaux, 28 % des centres hospitaliers et 8 % d’autres établissements de santé. Les hôpitaux de proximité ont un rôle de premier avis médical en orientant le patient vers la structure ou le professionnel de ville indiqué (offre de ville, établissement de santé de deuxième recours, structure d’exercice coordonné). Certains hôpitaux de proximité accueillent des structures d’exercice coordonné (maisons de santé et centres de santé) dans leurs locaux ou dans des locaux attenants. Ceci favorise l’élaboration et la mise en œuvre d’un projet médical commun.
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