Moment de détente
Vendeurs d’armes
Les ventes d’armes totalisaient 370,7 milliards de dollars (environ 350 milliards d'euros) en 2015, la France et la Russie ont toutefois réussi à accroître considérablement leur part face au leader de ce marché, les États-Unis. Les producteurs d'armes d'Europe occidentale occupent 25,8 % du marché mondial, soit 95,7 milliards d'euros, grâce à une croissance de 6,6 %, tandis que la Russie a pour sa part également augmenté de 6,2 % ses ventes d'armements, détenant 8,1 % du marché en 2015, a annoncé l'Institut de recherche sur la paix internationale de Stockholm (Sipri). Les sociétés françaises, elles, connaissent un dynamisme encourageant grâce à de « gros contrats à l'exportation en 2015, comme en Égypte et au Qatar », explique Sipri, ajoutant que « les ventes combinées des six premiers groupes français du Top-100 totalisent 21,4 milliards de dollars en 2015 (plus de 20 milliards d'euros, ndlr), en hausse de 13,1 % ». ?Cependant, les ventes d'armes de nombreux fabricants d'Europe occidentale, France comprise, subissent une baisse générale, sur fond des succès commerciaux de groupes majeurs, tels que Dassault, Thales, Safran et autres (13,1 % de hausse), devançant les groupes allemands (hausse de 7,4 %) ou britanniques (+2,8 %). À l'est, la volonté de Moscou consiste à continuer « à financer l'achat d'équipement militaire malgré les difficultés économiques », indique l'étude, évoquant l'Inde, puis la Chine et le Vietnam comme les marchés les plus prometteurs et presque exclusifs pour le Kremlin. D'après Sipri, les années les plus fastidieuses pour la Russie sont du passé, vu une croissance de 48,4 % en 2014 par rapport à 2013. Les États-Unis, de leur côté, se trouvent loin devant, occupant plus de 50 % du marché (210 milliards de dollars, soit plus de 196 milliards d'euros) malgré une baisse de 2,9 %. Le soi-disant prix de la percée commerciale de l'année en matière de vente d'armes pourrait bien être attribué à la Corée du Sud avec une hausse de 31,7 % en 2015. « Toutes les entreprises sud-coréennes réalisent des ventes d'armes plus élevées en 2015, reflet de leur capacité croissante à répondre à la demande du ministère sud-coréen de la Défense et de leur succès continu sur le marché international », affirme Sipri. ?À noter que tous les rapports officiels européens dans le domaine ne contiennent pas les chiffres de la Chine qui s'avère toujours peu favorable à y contribuer.
Le combat de ma femme
Si je cuisine, c'est en fait depuis très peu de temps. Ce sont des émissions comme Top chef qui m'ont donné envie de m'y essayer. Cependant, cet apprentissage plus que tardif fait que je suis loin d'être un chef top. Histoire de rattraper le temps perdu, j'essaie donc de me perfectionner aux fourneaux en suivant des cours de cuisine. Tout récemment, j'ai ainsi encore suivi un cours de cuisine à Nice où j'ai ai vu quelques techniques bien pratiques (et parfois assez improbables). Si j'ai un seul regret, c'est qu'il m'est impossible de faire tout cela avec ma femme. J'ai bien tenté de la traîner à ces cours, mais j'ai failli me faire arracher la tête la première fois que je le lui ai suggéré. Ma femme fait en effet de l'eczéma dès qu'elle est obligée de cuisiner : elle ne supporte pas même l'idée de cuisiner. Cette résistance à l'égard des fourneaux m'a toujours semblé excessive. Même quand je ne cuisinais pas, c'était plus par paresse qu'autre chose ; chez elle, cependant, c'est un acte politique fort. Selon elle, se mettre à la cuisine pour une femme, c'est se subordonner au modèle de l'épouse bien sage. Elle a donc choisi délibérément de ne jamais apprendre à cuisiner afin de ne jamais ressembler à sa mère. Selon moi, c'est assez extrémiste, comme choix de vie. Je peux faire les joints de la salle de bain même si c'est une activité dévolue aux hommes. Et je trouve qu'il est quand même dommage de se priver du plaisir de cuisiner parce qu'on est de tel ou tel sexe. Parce que c'est vraiment amusant, au fond, de cuisiner : c'est un peu comme jouer les apprentis sorciers et ne jamais être sûr de ce qui va sortir du four. Cependant, ma femme reste insensible à tous ces arguments. A partir du moment où elle s'est convaincue d'un truc, c'est peine perdue pour la faire changer d'avis. Bref, ce n'est pas encore aujourd'hui que j'aurai un commis de cuisine à mes côtés... Au passage, si vous aimez cuisiner, ces cours de cuisine sont vraiment passionnants à suivre. Les participants sont avant tout là pour s'amuser et le chef explique tout pas à pas, ce qui fait que tout le monde arrive à suivre, débutants comme cuisiniers confirmés. Je vous mets en lien le prestataire par lequel je suis passé. https://www.tematis.com/cours-cuisine
Perplexité exigée
Je ne suis pas un homme pressé.
Je ne suis pas Charlie.
Je ne suis pas ein Berliner.
Je suis un homme perplexe. Et cette perplexité est gravée sur mon visage en permanence. Lorsque je consulte l'actualité sur mon téléphone (et je le fais dix fois par jour), certaines personnes me demandent ce qui ne va pas, ou si j'ai reçu une mauvaise nouvelle. Mais non, rien de tout ça : c'est juste que je suis perplexe. Les événements qui se déroulent, ici ou ailleurs, en France ou à l'autre bout du monde, me paraissent de plus en plus étranges, de plus en plus absurdes à mesure que passent les années. Comme si le monde était devenu un Boggle géant, ou un Rubix Cube de la taille d'une planète, ou même une toile de Jackson Pollock en 3D. Et c'est pour essayer d'y voir un peu mieux que j'ai créé ce blog. Pour m'interroger, pour interroger l'actualité, et tenter de comprendre comment nous en sommes arrivés là. Et notamment comment, moins de 100 ans après 2 guerres mondiales, nous réunissons à nouveau toutes les conditions pour en faire une 3ème.
Je ne suis pas un politique.
Je ne suis pas un journaliste.
Je ne suis pas un économiste.
Je suis un homme perplexe. Et je vous invite à l'être aussi. Parce que, dans ce monde qui est le nôtre, c'est bien la seule réaction sensée !